J'écris les travées et les silences, ce que l'on ne voit pas, ce que l'on n'entend pas. J'écris les chemins que l'on évite et ceux que l'on a oubliés.<br> J'étreins les Autres, ceux dont l'histoire se propage dans la mienne, comme le courant d'eau douce qui se déverse dans la mer. <br>Je fais parler les fantômes pour qu'ils cessent de me hanter.<br> J'écris parce que ma mère tenait ses livres contre sa poitrine comme s'ils avaient été des enfants. »